Arrête de bouder ! Écrit par Marie-France Cyr
Connaissez-vous une personne qui parfois refuse de communiquer ? Cette personne peut-elle être vous-même ?
Marie-France fait remarquer qu’il nous arrive tous de bouder les autres. Que ce soit par souci de se protéger, de punir ou même de réagir par bouderie quand on a été soi-même victime de bouderie. Cette situation crée alors un cercle vicieux de bouderie.
L’auteur poursuit en montrant que paradoxalement, le refus de communiquer n’empêche pas de communiquer de façon non verbale. La bouderie, en effet, est une façon d’exprimer son mécontentement d’une façon qui est surtout non verbale.
L’auteur établit donc une distinction entre les boudeurs offensifs qui se servent de la bouderie comme d’une arme pour contrôler, punir ou détruire l’autre, et les boudeurs défensifs qui l’utilisent pour se protéger contre les blessures d’amour-propre, les difficultés de communication et des nombreuses peurs. Il est à noter que les boudeurs défensifs peuvent également passer à l’offensive selon la situation, le temps ou les personnes impliquées.
Les blessures d’amour-propre sont monnaie courante chez les boudeurs. L’amour-propre fait qu’une personne ne se reconnait de valeur que dans la mesure où les autres lui en attribuent. L’estime de soi, au contraire, permet de reconnaitre sa propre valeur sans qu’on ait recours à la validation extérieure.
Marie-France dit qu’on trouve deux types de boudeur susceptible : celui qui est apparemment sûr de sa valeur personnelle et est contrarié de ne pas être reconnu par les autres, et celui qui doute ouvertement de lui et souhaite se faire complimenter. Les deux types ont besoin d’être rassurés.
Dans la société actuelle, qui survalorise la communication, nombreux sont ceux qui ne savent pas communiquer clairement. Ils ont alors plutôt recours à la communication indirecte : allusions, insinuations, sous-entendus, messages non verbaux… Ils préfèrent qu’on les devine au lieu d’avoir à demander, refuser, revendiquer, bref s’affirmer. Ils confondent les comportements affirmés avec les comportements agressifs.
L’auteur montre que la bouderie est en fin des comptes un jeu de pouvoir, d’influence. Un effort à vouloir contrôler la relation. Si la volonté d’influencer est courante et normale, le désir de contrôler peut, lui, devenir abusif. Il peut même se transformer en coercition. Contrôler son entourage de manière abusive, c’est ce que fait le boudeur offensif en utilisant notamment le silence.
Le silence peut être une arme. Une personne peut bouder de manière défensive pour réagir au manque d’amour qu’elle perçoit de la part de l’autre. Dans ce cas la bouderie devient un test, une invitation faite à l’autre de prouver son amour en faisant sortir le boudeur de son silence.
Le cycle de la bouderie s’installe quand la personne boudée n’arrive pas à faire parler le boudeur et que celui-ci persiste dans son silence ou dans ses réponses laconiques. La communication est également rompue si la personne boudée se met à bouder le boudeur. Il faut être deux pour que la bouderie se prolonge et que le silence règne entre deux personnes.
La bouderie étant une arme à double tranchant, les deux personnes concernées sont blessées et des sentiments contradictoires apparaissent.
Dans plusieurs cas, le cycle de la bouderie permet de préserver la relaxation, une complicité s’établissant ainsi entre le boudeur et la personne boudée. Mais la bouderie persistante est un jeu risqué. Quand le cycle de la bouderie n’est pas arrêté, il risque de mener à une rupture difficile qui laisse un gout amer.
Marie-France révèle qu’en matière de relations humaines, tout comportement est l’effet d’un comportement passé et la cause d’un comportement futur. Un boudeur offensif agit en sachant qu’il obtiendra une réaction négative et cette réaction renforce son hostilité. Chez les grands boudeurs, chaque nouvelle bouderie est interprétée à la lumière des bouderies précédentes.
Pour briser la complicité entre boudeurs et boudées il faut prendre le temps d’écouter le point de vue de l’autre et comprendre sa position. On peut même rire ensemble du malentendu ou de la bouderie, s’il y a lieu. Ce faisant on se rapprochent. Mais il arrive qu’un lourd silence paraisse moins menaçant pour une relation qu’une discussion franche.
La grande question est : Comment éviter de déclencher la bouderie ? C’est en identifiant les croyances irrationnelles qui nous autorisent à bouder, en comprenant les causes du refus de communiquer, en affirmant nos besoins au lieu de laisser les autres les deviner, en clarifiant nos attentes, en reconnaissant à la fois les avantages et les inconvénients de la bouderie ainsi que les signes précurseurs du refus de communiquer et enfin en tuant la bouderie dans l’œuf.
L’auteur identifie trois croyances irrationnelles :
1. La première croyance irrationnelle et est qu’il est impossible à des personnes de bien s’entendre si elles sont différentes
2. Selon la deuxième croyance, s’opposer à ce qu’une personne dit ou fait, c’est s’opposer à cette personne.
3. La troisième croyance est liée à la responsabilité personnelle où plusieurs personnes se sentent responsables du bonheur ou du malheur de leurs proches. Inversement, elles peuvent les accuser de les rendre malheureux.
Peut-on parler tout en boudant ? Le boudeur peut parler pour acheter la paix, pour que vous le laissiez tranquille avec vos questions. L’exemple le plus frappant est le boudeur qui répond sèchement lorsqu’on lui demande de ses nouvelles et qui nie tout lorsqu’on lui reproche de bouder.
Pour terminer, apprenez de fixer vis limites. Si vous omettez de dire au boudeur que son comportement est inacceptable, vous l’autorisez à recommencer. Si vous n’indiquez pas à l’autre ce que vous voulez, vous abandonnez votre pouvoir d’influencer la relation et vous finissez par sentir qu’on abuse de vous. Et c’est ce qu’on fait… jouer les martyrs pour attendrir l’autre et mettre fin aux abus, cela ne fonctionne pas. Si vous subissez le traitement du silence, reconnaissez qu’il s’agit d’un abus émotif, armez-vous de courage et dites-le à l’abuseur. Même si vous craignez de le faire, il vous appartient de lui montrer ou sont vos frontières.
Marie-France fait remarquer qu’il nous arrive tous de bouder les autres. Que ce soit par souci de se protéger, de punir ou même de réagir par bouderie quand on a été soi-même victime de bouderie. Cette situation crée alors un cercle vicieux de bouderie.
L’auteur poursuit en montrant que paradoxalement, le refus de communiquer n’empêche pas de communiquer de façon non verbale. La bouderie, en effet, est une façon d’exprimer son mécontentement d’une façon qui est surtout non verbale.
L’auteur établit donc une distinction entre les boudeurs offensifs qui se servent de la bouderie comme d’une arme pour contrôler, punir ou détruire l’autre, et les boudeurs défensifs qui l’utilisent pour se protéger contre les blessures d’amour-propre, les difficultés de communication et des nombreuses peurs. Il est à noter que les boudeurs défensifs peuvent également passer à l’offensive selon la situation, le temps ou les personnes impliquées.
Les blessures d’amour-propre sont monnaie courante chez les boudeurs. L’amour-propre fait qu’une personne ne se reconnait de valeur que dans la mesure où les autres lui en attribuent. L’estime de soi, au contraire, permet de reconnaitre sa propre valeur sans qu’on ait recours à la validation extérieure.
Marie-France dit qu’on trouve deux types de boudeur susceptible : celui qui est apparemment sûr de sa valeur personnelle et est contrarié de ne pas être reconnu par les autres, et celui qui doute ouvertement de lui et souhaite se faire complimenter. Les deux types ont besoin d’être rassurés.
Dans la société actuelle, qui survalorise la communication, nombreux sont ceux qui ne savent pas communiquer clairement. Ils ont alors plutôt recours à la communication indirecte : allusions, insinuations, sous-entendus, messages non verbaux… Ils préfèrent qu’on les devine au lieu d’avoir à demander, refuser, revendiquer, bref s’affirmer. Ils confondent les comportements affirmés avec les comportements agressifs.
L’auteur montre que la bouderie est en fin des comptes un jeu de pouvoir, d’influence. Un effort à vouloir contrôler la relation. Si la volonté d’influencer est courante et normale, le désir de contrôler peut, lui, devenir abusif. Il peut même se transformer en coercition. Contrôler son entourage de manière abusive, c’est ce que fait le boudeur offensif en utilisant notamment le silence.
Le silence peut être une arme. Une personne peut bouder de manière défensive pour réagir au manque d’amour qu’elle perçoit de la part de l’autre. Dans ce cas la bouderie devient un test, une invitation faite à l’autre de prouver son amour en faisant sortir le boudeur de son silence.
Le cycle de la bouderie s’installe quand la personne boudée n’arrive pas à faire parler le boudeur et que celui-ci persiste dans son silence ou dans ses réponses laconiques. La communication est également rompue si la personne boudée se met à bouder le boudeur. Il faut être deux pour que la bouderie se prolonge et que le silence règne entre deux personnes.
La bouderie étant une arme à double tranchant, les deux personnes concernées sont blessées et des sentiments contradictoires apparaissent.
Dans plusieurs cas, le cycle de la bouderie permet de préserver la relaxation, une complicité s’établissant ainsi entre le boudeur et la personne boudée. Mais la bouderie persistante est un jeu risqué. Quand le cycle de la bouderie n’est pas arrêté, il risque de mener à une rupture difficile qui laisse un gout amer.
Marie-France révèle qu’en matière de relations humaines, tout comportement est l’effet d’un comportement passé et la cause d’un comportement futur. Un boudeur offensif agit en sachant qu’il obtiendra une réaction négative et cette réaction renforce son hostilité. Chez les grands boudeurs, chaque nouvelle bouderie est interprétée à la lumière des bouderies précédentes.
Pour briser la complicité entre boudeurs et boudées il faut prendre le temps d’écouter le point de vue de l’autre et comprendre sa position. On peut même rire ensemble du malentendu ou de la bouderie, s’il y a lieu. Ce faisant on se rapprochent. Mais il arrive qu’un lourd silence paraisse moins menaçant pour une relation qu’une discussion franche.
La grande question est : Comment éviter de déclencher la bouderie ? C’est en identifiant les croyances irrationnelles qui nous autorisent à bouder, en comprenant les causes du refus de communiquer, en affirmant nos besoins au lieu de laisser les autres les deviner, en clarifiant nos attentes, en reconnaissant à la fois les avantages et les inconvénients de la bouderie ainsi que les signes précurseurs du refus de communiquer et enfin en tuant la bouderie dans l’œuf.
L’auteur identifie trois croyances irrationnelles :
1. La première croyance irrationnelle et est qu’il est impossible à des personnes de bien s’entendre si elles sont différentes
2. Selon la deuxième croyance, s’opposer à ce qu’une personne dit ou fait, c’est s’opposer à cette personne.
3. La troisième croyance est liée à la responsabilité personnelle où plusieurs personnes se sentent responsables du bonheur ou du malheur de leurs proches. Inversement, elles peuvent les accuser de les rendre malheureux.
Peut-on parler tout en boudant ? Le boudeur peut parler pour acheter la paix, pour que vous le laissiez tranquille avec vos questions. L’exemple le plus frappant est le boudeur qui répond sèchement lorsqu’on lui demande de ses nouvelles et qui nie tout lorsqu’on lui reproche de bouder.
Pour terminer, apprenez de fixer vis limites. Si vous omettez de dire au boudeur que son comportement est inacceptable, vous l’autorisez à recommencer. Si vous n’indiquez pas à l’autre ce que vous voulez, vous abandonnez votre pouvoir d’influencer la relation et vous finissez par sentir qu’on abuse de vous. Et c’est ce qu’on fait… jouer les martyrs pour attendrir l’autre et mettre fin aux abus, cela ne fonctionne pas. Si vous subissez le traitement du silence, reconnaissez qu’il s’agit d’un abus émotif, armez-vous de courage et dites-le à l’abuseur. Même si vous craignez de le faire, il vous appartient de lui montrer ou sont vos frontières.
Muhindo Malunga Lusukiro
Réflexions sur la vie, l'humanité, le développement et le leadership
muhindoml@gmail.com | +243 993 401 064
Skype: Muhindo Malunga Lusukiro (muhindoml) | Twitter: @muhindoml
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