Congo - L'histoire épique d'un peuple écrit par David Van Reybrouck.

Congo - L'histoire épique d'un peuple écrit par David Van Reybrouck.

560 pages d'histoire et des contes sur et autour de la RD Congo. Le livre est un voyage dans le temps, un temps très long.

L'auteur couvre des événements historiques et regarde ces mêmes événements à travers les yeux de témoins oculaires, de gens ordinaires, de gens qui ont été emballés dans cette histoire épique.

Tous les Congolais, en particulier ceux qui occupent des postes de dirigeants, et ceux qui souhaitent transformer la RDC devraient lire ce livre pour avoir un aperçu complet de l'histoire de la RDC de depuis avant la colonisation jusqu'en 2010.

Je trouve que David ouvre au public les histoires qui sont racontées seulement parmi les membres de la famille et les confidents, notamment les histoires de sa famille.

Le Congo a été et est toujours au centre de la politique et de l'économie mondiales et le restera dans l'avenir. Le livre présente également un diagnostic de la situation du pays dans tous ses aspects, en particulier sur le plan culturel et comment on y est arrivé.

Voulez-vous savoir pourquoi ce n'est qu'en RDC que les gens ont besoin d'ordres de mission pour voyager dans leur propre pays? Ou comment et pourquoi la date de l'indépendance a été fixée au 30 juin 1960? Ou quel rôle chacun des noms célèbres a joué dans l'histoire de la RDC? Ou pourquoi nos musiciens remplissent-ils leurs chansons de noms des gens? Ou etc? Lisez donc ce livre du début à la fin.

Comme l'a dit New York Times Book Review: "Un magnifique récit, intimement fouillé, ..."

6 Extraits du livre:
1. "Il est impossible de dire combien de personnes sont mortes des conséquences directes ou indirectes des politiques de Léopold sur le caoutchouc. Il n'y a tout simplement pas de chiffres fiables. De plus, il y avait une autre raison au dépeuplement; beaucoup de gens sont simplement partis, loin de la rivière, loin des bords. Ils sont allés vivre au plus profond de la jungle ou ont traversé la frontière pour rester hors de portée de l'État. Ils sont aussi devenus invisibles. "

2. «Sous sa surface, le Congo s'est avéré cacher un véritable « scandale géologique », selon Cornet. C'était presque trop beau pour être vrai. Jusque-là, l'exploitation économique de la région visait exclusivement ses richesses biologiques - invoire et caoutchouc - mais maintenant une richesse beaucoup plus grande se trouvait à quelques mètres sous le sol. Le Katanga, la région peu prometteuse que Léopold avait annexée presque par accident en 1884, s'est avérée soudainement contenir un trésor incroyablement vaste .. .. La découverte que la colonie était assise sur ces richesses minérales est arrivée au bon moment ..... Cela ressemble à un déjà vu historique: de la même manière que le boom du caoutchouc était arrivé à temps pour compenser la baisse du commerce de l'ivoire. , l'exploitation minière a commencé juste à temps pour remplacer l'industrie du caoutchouc en difficulté. "

3. "Il n'y a aucun autre pays au monde aussi fortuné que le Congo en termes de richesse naturelle."

4. "1960 - 1965: Tout le monde savait qu'il y aurait beaucoup d'improvisation pendant cette première période après l'indépendance. Que les choses ne se passeraient pas bien car la soie brunie était à prévoir. Mais que ce Congo, au cours des six premiers mois de son existence, aurait à faire face à de graves mutineries militaires, à l'exode massif des Belges restés, à une invasion de l'armée belge, à une intervention militaire des Nations Unies, à un soutien logistique de l'Union soviétique, à la guerre froide, une crise constitutionnelle sans précédent, deux sécessions qui couvreraient un tiers de son territoire et, pour couronner le tout, l'emprisonnement, l'évasion, l'arrestation, la torture et le meurtre de son Premier ministre: non, absolument personne n'avait vu cela venir. "

5. "En réponse à un État qui se retirait loin ses citoyens, les citoyens se sont retirés de l'État. 'Article 15', 'Débrouillez-vous'.

6. "Mais la guerre n'était pas terminée. Après Lusaka, elle est simplement entrée dans une nouvelle phase, une phase sale et sordide. Toutes les guerres sont sales, mais lorsque le motif politique fait place à des raisons pécuniaires, les choses tournent au vinaigre. Et c'est ce que c'est précisément ce qui s'est passé. "